Wednesday, January 31, 2007

Jean Lassalle a t il gagné et sauvé ses emplois d'Accous ?


Photo de Jean Lassalle, Tokyo. (JjL)

Le député de la circonscription d'Accous, Jean
Lassalle, avait fait une grève de la faim de 39 jours
en 2006 qui avait pour but d'obtenir le maintien de
l'usine de Toyal en vallée d'Aspe, dans les Pyrénées,
car ce proche de François Bayrou craignait "une
délocalisation masquée". Avec 3,8 de tension, aux
portes de la mort, Jean Lassalle avait réussi à faire
plier les japonais de Toyo Aluminium KK, les pouvoirs
publics et les divers intervenants du dossier tel le
groupe pétrolier français Total.

Venu au Japon parallèlement à une délégation du
conseil d'Aquitaine, Jean Lassalle a reçu la nouvelle
qui est tombee en fin de journée mercredi: le PDG du
groupe japonais Toyo Aluminium KK, Masao Imasu, a
promis depuis Osaka de maintenir les emplois de son
usine à Accous dans les Pyrénées tout en exhortant le
gouvernement français à lui donner rapidement les
moyens d'y parvenir.

"Nous allons continuer et renouveler nos efforts pour
faire développer notre marché européen depuis Accous",
a déclaré M. Imasu à l'issue d'une rencontre avec le
président de la Région Aquitaine, Alain Rousset, (PS)
en visite à Osaka (centre du Japon). Dans une
déclaration signée par MM. Imasu et Rousset, la
société Toyal Europe, filiale de Toyo, s'est engagée à
"maintenir sur le site d'Accous l'effectif actuel qui
s'élève à 143 personnes".

En contrepartie, la Région Aquitaine s'engage
notamment à "soutenir les projets d'investissements en
recherche et développement de l'entreprise".
Toutefois, le patron japonais a demandé au
gouvernement français de "respecter sa parole dans
l'esprit du protocole" signé en 2006.

En avril 2006, le groupe nippon avait conclu un
protocole d'accord avec le ministre de l'Intérieur,
Nicolas Sarkozy, pour agrandir son usine d'Accous
après avoir voulu dans un premier temps acheter des
terrains à Lacq, propriété du groupe pétrolier Total,
situé à 65 km de là. M. Sarkozy avait alors assuré
aux dirigeants japonais que "l'Etat (français), Total
et les collectivités locales étaient prêts à compenser
financièrement le surcoût éventuel de l'implantation à
Accous". En novembre dernier, l'Etat et les
collectivités ont soumis à Toyal Europe une première
proposition sur l'aménagement d'une plateforme
industrielle à Accous, proposant de prendre en charge
90% du coût total des travaux, estimé à quatre
millions d'euros. Mais cette proposition, qui laisse
une participation de 460.000 euros à l'entreprise, est
"inacceptable" pour les dirigeants de Toyal.

Toyal Europe a présenté à l'Etat français une
contre-proposition, en offrant une participation de
58.000 euros, correspondant au prix du terrain à Lacq.
La négociation est en cours. "Déjà au mois d'avril
(2006), en signant le protocole, nous avions indiqué
que nous n'allions pas quitter Accous, mais il faut
que le gouvernement respecte l'esprit du protocole", a
souligné M. Imasu. Le président de la Région
Aquitaine et le député Jean Lassalle ont entrepris
depuis dimanche, séparément, une visite de plusieurs
jours au Japon afin de "rassurer" les dirigeants de
Toyo Aluminium KK.

Jean Lassalle doit rencontrer à son tour le PDG de
Toyo vendredi matin à Osaka. (Textes & agences)

Monday, January 29, 2007

Les "machines à faire des enfants" !

Nouveau dérapage d'un ministre japonais sur les
femmes.

Le ministre japonais de la Santé, Hakuo Yanagisawa, a
suscité des remarques virulentes après avoir qualifié,
durant une réunion politique, les femmes de "machines
à faire des enfants", leur demandant de relancer le
taux de natalité dans le pays.

"Le nombre de femmes entre 15 et 50 ans est fixe...
Etant donné que le nombre de machines à faire des
enfants ... est fixe, tout ce que nous demandons est
qu'elles fassent de leur mieux", a déclaré le
ministre.


M. Yanagisawa, 71 ans, a par la suite "demandé pardon
pour avoir employé le mot "machine". "Je suis désolé
d'avoir appelé (les femmes) des machines", a-t-il
ajouté. Ces commentaires ont suscité l'ire au Japon.
L'écrivain Michiko Yoshinaga a estimé qu'ils
révélaient "le vrai visage" du ministre, et elle lui
conseille de se pencher plutôt sur les raisons qui
empêchent les Japonaises de ne pas avoir plus
d'enfants. Le taux de natalité au Japon se situait à
1,26 enfant par femme en 2005 et devrait atteindre
1,21 en 2013.